lundi 24 juin 2013

Les sirènes du port d'Alexandrie




C'est une loufoquerie que je n'ai pas encore posté sur ce blog une photo de mes cheveux tout rose à l'occasion d'un précédent festival. Aaaargn ! Voici déjà mon craquage suivant en attendant le précédent : les pointes vertes d'eau. Le résultat, que je trouve mignon, est pourtant légèrement décevant car mes petites tentacules aquatiques ont pris la fuite à la première pluie. C'était une coiffure "fête de la musique" : les pointes colorés et la mèche lissé attaché en tresse française que l'on ne peut pas voir sur la photo (oui c'est naze !). J'ai réalisé cela avec un des "colorchalk" de chez Claire's, ce sont des petites craies ronde qui colore (vite fait) les cheveux. Mais quelque chose de plus complet sur mon PinkUnicornHairDay ne serai tarder. J'ai pas mal de chose à raconter capilairement parlant je crois. Et je commenc à regretter un peu de ne pas avoir photographier les looks complets de mes dernières sortis nocturnes, c'est un peu dommage en faite. Bon pour terminer, pour cette fête de la musique édition 2013 (pluie pluie pluie) je portait un crop top et un jean basic h&m, mes chaussures de licorne du même magasin et mon collier vient de forever21. J'avais aussi une petite veste en velour marron d'une très très veille collection de Pimkie mais comme elle à bien pris l'eau, n'en parlons pas !

mardi 4 juin 2013

Portrait chinois


Si j'étais un objet, je serais un yoyo. Ou une éponge. Ou un appareille photo.
Si j'étais une saison, je serais le printemps.
Si j'étais un plat, je serais une charlotte aux fraises.
Si j'étais un animal, je serais un colibri. Ou une pieuvre.
Si j'étais une chanson, je serais Jeune et Con de Damien Saez
Si j'étais une couleur, je serais verte.
Si j'étais un roman, je serais l'amour dure trois ans de Frédérik Beigbeder.
Si j'étais un personnage de fiction, je serais Le chapelier fou ou Alice (aux pays des merveilles).
Si j'étais un film, je serais Le grand Soir. Ou Jumanji.
Si j'étais un dessin animé, je serais Alice aux pays des merveilles.
Si j'étais une arme, je serais un pistolet.
Si j'étais un endroit, je serais une plage et la mer.
Si j'étais une ville, je serais Paris.
Si j'étais une devise, je serais Life is a Joke (La vie est une blague).
Si j’étais un oiseau, je serais un colibri. Ou un pingouin.
Si j'étais un air, je serais une vieille chanson française.
Si j'étais un élément, je serais l'air.
Si j'étais un végétal,je serais un coquelicot.
Si j'étais un fruit, je serais une framboise. Ou un abricot.
Si j'étais un bruit, je serais du verre qui se brise.
Si j'étais un climat, je serais chaude (justepourlablaguesexuelle)
Si j'étais un loisir, je serais le cinéma. Ou la peinture.
Si j'étais une planète, je serais Pluton. Mais je préférerai être une galaxie. Ou une étoile.
Si j'étais un vêtement, je serais un débardeur.
Si j'étais une pièce, je serais un couloir.
Si j'étais un véhicule, je serais un bateau.

Si j'étais une peur, je serais l'ereutophobie.
Si j'étais un sentiment, je serais l'euphorie.
Trouvé sur ce jolie blog : le jardin secret de camille

Jusqu'au bout de la nuit ...

LA NUIT DES STUDIOS


Le 1er juin au soir et jusqu'au lendemain matin (de 18h à l'autre comme disait la publicité) c'était la nuit des studios. Oui sa sert à rien d'écrire une longue phrase avec des parenthèses pour alimenter le suspense si on écrit en gros en titre le pourquoi du comment. Brefouille. Tout l’intérêt est ailleurs. Alors j'explique en deux mots (un peu plus) : la nuit des studios c'est une nuit consacré à la projection d'une douzaine de film, tous des chefs-d'oeuvres du cinéma (ce qui veut dire plutôt vieux film en faite). On a la possibilité de voir en tout 5 films à la suite durant toute la nuit. Bien sur -PANIQUE- y a des pauses entre chaque (entre un quart d'heure et une demi heure suivant la longueur du film) et pendant ces petites pauses, on peut manger (et c'est payant). Alors moi j'ai vu en tout quatre films, que je vous présente tout de suite.




Péril en la demeure, de Michel Deville

Bon pour préambule et je vais en décevoir certain, mais ce n'est pas un film de fesses. Oui l'affiche est assez provocatrice, on se dit quelque chose comme "ouhla" et on est choqué dans sa petite tête et dans son petit coeur. Mais non ! C'est un film assez psychologique, dans la veine de la nouvelle vague. L'histoire est celle d'un professeur de guitare qui va coucher, un peu trop facilement, avec la mère de son élève, comme on peut le constater gentiment sur la photo. Mais après il va y avoir des agressions (sans agresseur aux finals), des micros films (macguffin peut-on dire) et des voisines voyeuses avec une canne puis sans canne (clin d'oeil au festival, très fin de ma part je sais je sais). Ce film est très intéressant j'ai trouvé. Il a quelque chose d'angoissant et de berçant à la fois. On est sur ces gardes alors qu'on aimerai se laisser bercer. J'ai aimé !





Amarcord, Federico Felini

On continue la soirée avec un petit (2h07 mademoiselle !) film Italiano aux bons goûts du Sud ! Très sincèrement, le premier film que j'ai vue m'a assez retourner ; il avait pour moi quelque chose de frustrant. Celui-ci est assez époustouflant et m'a redonner comme gout à la vie ! L'histoire se déroule en Italie un peu avant l'arrivé aux pouvoirs de Mussolini. On voit les débuts de cette politique, par fine touche, dans la vie des gens que l'on suit. C'est un village entier auquel on s'attache sans s'attacher. Ce sont tous des personnalités atypique, et des visages pas toujours beaux mais qui crèvent l'écran par leur authenticité. On vit leurs histoires, ce sont des récits de vie. L'histoire est rythmé d'un conteur, c'est notre complice. Il explique des choses, parce qu'on est pas tous née à Naples, pas de chance. J'ai versé une larme quand le gros bateau passe. Je suis ressortis de la salle avec cette jolie impression de revenir d'un voyage en Italie. J'ai aimé !





Seven, David Fincher

Ce film est sortit l'année de ma naissance et Brat Pitt joue dedans, donc ça c'est la classe déjà. Mis à part cela je n'ai pas été époustouflé. C'est un policier, un thriller as we say now, où un méchant tueur tue des gens en fonctions des sept péchés capitaux. Déjà paye le slogan en dessous du titre sur l'affiche, sa m'a pas fait peur excuser. En faite je suis fâché parce que je m'attendais à beaucoup mieux - après ce que je venais de voir en plus ! En réalité, c'est juste un film policier, avec un peu de suspens et un peu de mort. Je n'ai pas aimé la façon dont il été filmé, trop en mode film d'action. Par contre il est vrai que le scénario se tient bien, et c'est une pure trouvaille ces histoires de péchés (malgrès un manque de référence biblique pour le coup) on se retrouve un peu entre Benjamin Gates et Esprit Criminelle. A savoir que j'aime les deux, c'est paradoxale mais, j'ai pas trop aimé !



Psychose, Alfred Hitchcock

Et enfin le dernier, et le film que j'attendais plus que tout les autres : Psychose, le graal ! J'aime ce film, j'aime Hitchcock, je rêvais de le voir sur écran géant et j'avais déjà louper une projection, avec les guichets fermés juste devant toi - haine fatale ! Et enfin ! Pas de déception, je l'avait déjà vue, même lu, je raconte l'histoire rapidement : Marion Crâne décide de voler de l'argent que son patron lui a confier et s'enfuit pour retrouver son petit ami qui habite loin. La nuit elle va s'arrêter dans le motel de Norman Bates et ... et on raconte pas la suite. C'est de la pure folie. Ce film est sérieusement une de mes plus grande référence ! Hitchcock est incontestablement le maître du suspens ! C'est un film à voir absolument. J'ai vue, j'ai revue, j'ai aimé !






Je termine cet article sur une note bilan de mon expérience, la chute de l'exercice ! Oui c'était une expérience de voir quatre films dans la nuit. Je suis rentré chez moi à quatre heure du matin les gars ! Mais l'année prochaine je veux absolument en voir cinq ! C'était incroyable ! On sort d'une salle pour se dire qu'on va aller dans une autre après, que rien n'est finit, qu'il y a pleins d'histoire à raconter, que tout ce suit mais ne se ressemble pas, que tout est possible. J'abuse si je dis que c'est un message d'espoir et longue vie au cinéma ! De mon point de vue, quatre film à la suite, sa m'a pas fait "de trop". Je ne pense pas avoir pu percevoir pou le coup certains petits détails, et il me semble que tout n'est pas encré dans ma mémoire pour toujours, mais j'ai vu et même appris beaucoup de choses, qui m'ont pour la plupart marqué, et j'ai passé une très bonne soirée !

mercredi 10 avril 2013

Impression au cinéma : Holy Motors

Mon idée sur HOlY MOTORS :

Ce film, car c'est un film, est spécialement étrange. Il n'y a aucun doute la dessus. Le doute est sur ce qu'il veut dire. J'écris ce paragraphe pour donner mon avis sur le film, mon interprétation, ce que j'en pense et tout et tout. Je viens de voir le film, le générique vient de s’arrêter  J'en avait beaucoup entendu parler avant mais je n'ai rien lu dessus après. Voici donc mes idées à chaud, comme on dit. Il est d'abord trop tôt pour dire si j'ai aimé ou non le film. Il est spécial, il est étrange, c'est mon premier avis. Le film début sur des images d'un homme nue en pleins lancé de je ne sais pas quoi. Ce sont des vieilles images d'archive noir et blanc et embrouillé (Pola X ?). Avec le recul de la caméra, on comprend que c'est une projection de film dans un cinéma. On voit alors Léos Carax, dans son lit, il se lève, il avance, il a un doigt très long en faire et arrive devant un mur où sont peint des arbres. Il passe son doigt dans le trou et avec du mal, ouvre la porte. Il se retrouve dans le cinéma, sur le balcon en haut. Je n'ai pas compris la présence du gros chien. C'est le cinéma des endormis, des éveillés en pleine nuit qui ne trouve plus le sommeille. La salle ne réagis pas au film, souvenir de l'échec du réalisateur lors de son dernier film en 1999. J'ai du mal à comprendre ce que l'on doit comprendre. Que doit-on comprendre ? Est ce un propos sur le cinéma ou sur la vie ? La vie c'est pas du cinéma ! Ou sur autre chose après tout. Pour moi il y a quelque chose comme une critique profonde de la société. On joue tous un rôle ? La société est superficiel ? Chacun peut être qui il veut ? A chaque personnage, on croit en l'histoire. D'où l'idée du propos sur le cinéma, on se laisse prendre au jeu. On sait que le personnage est fictif et on ressent quand même une émotion quand il joue, et non quand il est. Il y a le être et paraître. Ce film ne raconte aucune histoire, il présente de l’atmosphère  il présente une idée. Rien n'est expliqué nul part. C'est comme sa, on ne doit pas savoir pourquoi, on subit et on y croit. Le personnage de Monsieur Oscar est assis à l'arrière d'une limousine blanche aménager en loge et remplis de déguisement ; elle est conduite par son assistante blonde qui s'appelle Céline. Il a un carnet de rendez vous qui lui indique qui il doit être. On ressent une certaine curiosité doublé d'angoisse à la vue furtive de ses pages qui lui dises : "Votre maison" "Votre femme" "Votre victime" ... Néanmoins il n'usurpe pas la vie des gens, c'est comme si la mission lui avait été confier d'établir la tâche que quelqu'un n'a pas envie de faire. Comme si la Holy Motors, que l'on comprend être une entreprise à la fin, paye des hommes pour vivre des moments que d'autres hommes ne veulent pas vivre. Je pense néanmoins que cette idée n'est pas valable pour tout les personnages. On ne sait pas qui sont ses personnes. Si elles sont réelles ou si elles sont les nombreuses vies de Monsieur Oscar. Pour autant la critique de la société se joue pour moi à tout les plans. Ce film nous fait réfléchir sur les gens, ce qu'ils sont et pourraient être. "Pour la beauté du geste". Les plans sont magnifiques, les évènements très artistiques, je pense par exemple au point de lumière quand il se bat ou quand il court dans le noir. L'impression reste bizarre. On termine le film avec la boule au ventre ou le coeur serré mais sans émotions. On ne peut par exemple pas comprendre la façon de penser ou d’être du clochard roux habillé en vert comme pour la St Patrick. Mais ce personnage qui mange des fleurs dans un cimetière souligne l'étrangeté des autres personnages et leurs caractères ridicule, voir provocateur, de faire un shooting de mode pour un magazine dans cet endroit (complètement détourné : les plaques consacré aux morts affichent des publicités pour des sites web "Visit our Site : www.tobeornottobe.com) (d’ailleurs Monsieur Oscar ne meurt jamais, même quand il se fait poignarder ou prend des balles dans tout le corps : réflexion sur le rôle de l'acteur qui ne meurt que dans l'histoire ? Car l'acteur joue un personnage), ou encore de voir un photographe anglais courir après un clochard qui kidnappe sa mannequin, qui semble muette jusqu'à ce qu'elle chante une berceuse, pour prendre des photos. Le clochard de la St Patrick l'enmennant dans des égouts va lui refaire sa robe transformé en burka pour la caché, et va s'allonger nue sur ses genoux. C'est un inversement de perspective intéressant. Le changement d'apparence semble être un thème clef dans ce film au vue des nombreux déguisements de Monsieur Oscar et ses collègues mais aussi au changement qu'il opère sur autrui  Théo, l'homme qu'il tue par exemple, à qui il donne son apparence. Le dernier point crucial sur les apparences est pour moi la famille finale, la famille de singe. Cela me parait être la critique la plus provocatrice de la société. Tout les personnages et situations sont haut en couleur, très marquant voir effrayant, on cherche et on ne comprends pas. Chacun comprend ce qu'il veut de toute façon. Il est minuit, Céline retourne déposer la limousine à la Holy Motors, elle détache ses cheveux et met un masque blanc. Toute les limousines sont entreposées dans un grand entrepôt et elles parlent entre elles en anglais et en français et en clignotant. La conversation est conclus ainsi : L'homme ne veut plus voir de machine.

Un hommage au cinéma en présentant tout les genres entrecoupé par les coulisses-limousines ?


Complément d'informations :

http://www.youtube.com/watch?v=jvVL33O2QzA
http://fr.wikipedia.org/wiki/Holy_Motors